J’aime bien partir du témoignage singulier pour arriver au global, et pourquoi pas à l’universel. En 1997, certains se moquaient parce que je faisais un film sur mes voisins. Je répondais qu’en racontant l’histoire de mes voisins, je pouvais raconter l’histoire du monde. J’en reste persuadé. Comme je connais bien les personnes et le territoire en question, non seulement j’ai des chances de ne pas me fourvoyer mais je n’ai de toute façon pas droit à l’erreur. Parce que si je ne suis pas juste, les voisins ne me rateront pas !
Gilles Perret, réalisateur